samedi 22 mai 2010

Les Snowies Mountains...et autres légendes,

Vous avez l’air d’aimer les légendes, je peux vous en raconter une autre que, j’espère, vous saurez apprécier comme il se doit.

Il était une fois, il y a de cela quelques mois, 4 aventuriers (3 Américains et 1 Français) se lancèrent un défi :

Gravir la montagne la plus haute d’Australie

L’ascension pouvait être des plus difficiles et des plus dangereuses alors ils décidèrent de bien préparer le terrain muni du meilleur équipement qu’ils aient pu avoir à leur portée, c'est-à-dire pas grand-chose et des mets les plus fins !

Alors ça c’est ce que dit l’histoire, je crois qu’ils avaient pris des sandwichs à la confiture et au beurre de cacahouète, somme toute un repas « assez américain », mais qu’importait le repas, ils étaient motivés jusqu’aux dents !

Après quelques minutes de préparation, ils adoptèrent la stratégie à mettre en place afin de gravir au mieux le mont tout en limitant les pertes au minimum : Suivre le chemin menant vers le sommet en essayant de rester grouper afin de pouvoir porter assistance à un compagnon dont la vie pourrait être en danger.

Il y avait de multiples causes de mise en danger de la vie des aventuriers comme une foulure de cheville voire pire : une entorse, une piqûre d’araignée ou de bestiole non identifiée


une crise d’hypothermie, j’en passe et des bien pires ! C’est dire s’il ne fallait pas prendre ce voyage à la légère. Ils s’étaient préparés psychologiquement à affronter les pires conditions :

Des plantes carnivores

Des vaches traversant la route sous la pluie alors que c’est limité à 100 (Bon c’est à l’entrée du Parc National, mais ils pouvaient en rencontrer sur leur chemin…qui sait)

Une forêt qui semble se refermer sur vous alors que vous tentez de la traverser

Des arbres en pyjama

Et il y en avait bien d’autres…

Des le début de leur expédition, ils prirent les plus grandes précautions afin d’éviter tout ce qui est cité au dessus.

Néanmoins ils furent pris au piège par un élément dont ils avaient sous-estimé l’importance : le mauvais temps (pourtant tout le monde sait que le temps n’est pas forcément gentil en montagne, surtout quand il s’agit d’une ascension dangereuse).

On dirait de la neige, mais ce ne sont en fait que des arbres dénudés blancs, ça fait un effet sympa sur la photo en tout cas

Mais ils s’en sortirent de justesse grâce à leur condition physique et s’arrêtèrent une fois, hors de danger, pour souffler un peu. Hélas ils aperçurent une partie du reste du chemin qu’il leur restait à parcourir, leur visage en disait long sur l’exploit à accomplir.

Mais ils n’allaient tout de même pas renoncer à ce qui pouvait être le périple de leur vie juste parce qu’ils allaient vraisemblablement mourir, ça aurait été trop bête, alors ils continuèrent.

La montagne leur offrait, tout de même, une vue charmante, bien maigre récompense, mais ils s’en contentèrent.

Il y avait aussi la neige (et ce n’est pas une photo montage, c’est bien de la neige ! En Australie ! Oui Monsieur ! Il neige bien en Mai en France, alors pourquoi pas en Australie, en montagne qui plus est !)

Ils aperçurent enfin le but ultime de leur dangereux objectif, le Mont Kosciuzko (situé dans le Kosciuzko National Park – New South Wales) :

En personne, c’est celui au milieu, les autres sont plus petits ! La photo est bonne, mais la perspective écrase tout

Après des minutes et des minutes d’ascension, ils arrivèrent enfin au sommet à 2228m…pour s’apercevoir que ce n’était pas difficile et que même des petits enfants accompagnés de leurs parents (quand même, il ne faut pas exagérer !) avaient gravi le mont jusqu’au sommet.

Ils ne boudèrent tout de même pas leur plaisir et savourèrent leur repas « assez américain » en jetant un regard conquérant sur toute l’Australie qui les regardaient d’en bas

Ça c’est le regard conquérant (un peu gelé, sans vouloir jeter un froid)

Ca, c’est l’Australie d’en bas !

Il leur restait alors un dernier exploit éclatant à accomplir : gravir la plus haute stèle d’Australie.

Cette stèle était même un peu magique, quiconque grimpait dessus était la femme (ou l’homme) le plus haut de tout un pays ! Ben ce n’est pas donné à tout le monde, c’est un peu de la magie, ça non?

Même Monsieur (ou Madame) tout le monde pouvait devenir, grâce au pouvoir de cette stèle le plus grand du pays !

On ne compte pas ceux qui sont en avion, ils n’ont pas les pieds sur terre !

Après cet exploit (dans sa globalité) sans précédent, ils s’en retournèrent chacun de leur côté conscients d’avoir vécu des instants extraordinaires et d’en ressortir tous soudés comme les doigts d’une patte de canard !

L’histoire ne dit pas s’ils eurent beaucoup d’enfants, personnellement, j’en doute…

2 commentaires:

  1. pas mal la légende... mais il manque une protagoniste féminine !!! ;-)

    Bisous bisous
    Gaëlle

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  2. C'est parce que la protagoniste féminine n'était pas de la partie cette fois-ci (je ne suis pas venue en Australie pour voir de la neige quand même) ;-) C'est donc Thibaut le conteur de la légende (et donc l'acteur principal).

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