dimanche 11 avril 2010

Une histoire de chariotte,

Nous ne vous avons pas encore raconté notre premier gros pépin (spéciale dédicace aux pommes) en Australie. Tout commença au début du mois de Mars, quand nous avions décidé de quitter Sydney. En Australie, impossible de bouger correctement sans être véhiculé, donc l’achat d’une voiture s’imposait. Il y a 2 types de voitures très populaires chez les Backpackers comme nous : le van et le station-wagon (ou break pour les francophiles). Le van n’est pas vraiment une bonne solution : il consomme vraiment beaucoup et en général il est aménagé donc il n’y a que 2 sièges (pas pratique pour transporter les copains ou/et copines) et il est quand moins aisé à conduire. Nous avons donc opté pour une station-wagon. Les marques phares en Australie pour ce genre de voitures sont Holden (Opel en France) ou Ford. Direction donc King’s Cross, le quartier de Sydney où il y a la plus grande concentration de Backpackers (donc prêts à revendre leur voiture). Nous en avons vu plusieurs mais nous n’étions pas vraiment satisfaits. Les voitures en général avaient énormément de kilomètres (presque 300 000) et avaient déjà fait le tour de l’Australie. Bref nous n’avions pas trouvé notre bonheur. Nous avons répondu à une annonce d’un particulier Australien qui vendait sa voiture. Pour nous, cela nous semblait une excellente affaire : bien entretenue car elle n’appartenait pas à un Backpacker, pas beaucoup de kilomètres (200 000) et pas chère ($2000 soit 1200€).



Au premier abord, elle semblait parfaite, sans gros problème apparent. Nous avons donc acheté la voiture et nous nous sommes dirigés vers le centre ville de Sydney. Résultat des courses, après un parcours de 19km, notre fière chevauchée s’est achevée avec un moteur complètement serré sur l’Harbour Bridge, le célèbre pont en face de l’Opéra. A la faveur d’une pente descendante, nous avons pu en sortir et finir DEFINITIVEMENT notre course dans une rue à côté. Après bien des tergiversations, nous avons vendu ce flambant destrier au garage où elle fut portée pour l’extrême onction. Fort de cette expérience des plus « qui commence bien, mais finit mal », nous avons acheté une autre voiture dans la foulée, pour le même prix que son infortunée précédente, et chose extrêmement étrange, cette voiture roule encore, et même plutôt bien !


On the road

Après récupération du « colis » (les parents) à Sydney, nous commençons un road trip vers le nord. C’est donc l’occasion de découvrir enfin l’Australie de l’intérieur. Nous commençons par longer la côte. Malheureusement le soleil n’est pas au rendez-vous. Nous faisons le chemin jusqu’à Port Macquarie, à 3h au nord de Sydney. Nous avons pu visiter l’hôpital des koalas et enfin voir ces petites bêtes vraiment mignonnes. Elles sont tellement lentes qu’elles paraissent stones à longueur de temps !


Ensuite direction l’intérieur des terres. Pour cela, nous devons traverser la « Great Dividing Range », la cordillère australienne. Ce sont donc des centaines de kilomètres de routes de montagne, sinueuses et escarpées. Mais nous avons la possibilité d’admirer des collines verdoyantes et des forêts d’eucalyptus.

En redescendant, la montagne laisse place aux plaines. Les paysages sont à couper le souffle ! Les longues lignes droites paraissent interminables. Il faut parfois faire des centaines de kilomètres avant de rejoindre une ville digne de ce nom !


Une fois dans les terres, les températures sont plus chaudes. Nous nous rapprochons de l’Outback, le désert australien. La terre est de plus en plus rouge et les paysages de plus en plus arides.

Enfin, emblème de l’Australie, nous avons pu voir des kangourous en vie ! Ils se déplacent en troupeau en général donc la famille était au grand complet.

vendredi 2 avril 2010

L'activité favorite des backpackers : le fruit-picking!

Après une semaine de woofing à Mittagong, nous avions 3 semaines devant nous avant l’arrivée de mes parents à Sydney. Notre destination suivante fut donc l’état du Victoria (Sud de l’Australie) avec un but assez précis : essayer de trouver des opportunités de fruit-picking. Nous avons donc pris la route direction Melbourne un dimanche après-midi. Pour rejoindre la ville, le chemin le plus direct traverse les terres. Première constatation : l’Australie est animée autour des côtes mais l’intérieur du pays reste assez vide. Nous avons traversé quelques villes qui avaient vraiment un décor de Far West. Autre point important : nous avons vu notre premier kangourou… et il était mort, couché sur le bas côté de la route ! C’est quelque chose de très commun en Australie, notamment sur les routes de l’Outback (désert au milieu du pays). Plus l’instant, nous traversons le Bush (partie située entre les côtes maritimes et l’Outback) et les paysages sont assez similaires à l’Europe (en ce qui concerne la nature). Premier arrêt en Victoria : Shepparton, surnommée « le verger du Victoria ». Nous avons trouvé une plan de fruit picking dès notre arrivée (un vrai coup de chance car énormément de personnes sont à la recherche de travail). Nous débarquons donc au « Turnbull Orchard » pour trois semaines de cueillette de pommes, poires et pêches. Nous logeons sur place dans un camp plutôt rudimentaire mais avec une ambiance du tonnerre avec 25 jeunes venus du monde entier (tout de même pas mal de français dans le lot). Bilan du fruit-picking : nous nous y attendions mais c’est une activité très physique qui demande d’être en excellente condition. Nous commençons tôt le matin (7h30) et finissions en début d’après-midi (vers 15h30) pour éviter les grosses chaleurs. Nous sommes payés à la bin (cf. photo ci-dessous). L’activité la plus lucrative est la cueillette des pommes. Avec le temps, notre rendement s’améliore mais ces 3 semaines nous ont épuisées ! Néanmoins nous en gardons un excellent souvenir, notamment grâce à notre petit groupe de voyageur. Prochaine étape : retour sur Sydney puis 2 semaines et demi de voyage avec mes parents.

Une bin... pas remplie

Notre activité favorite "compote de pommes"